Sécheresse : « comment donner un petit coup de pouce à la faune de nos jardins »


25 mai 2023

Sécheresse : « comment donner un petit coup de pouce à la faune de nos jardins »

Sécheresse : « comment donner un petit coup de pouce à la faune  de nos jardins »

Face à l’urgence de la situation et à l’impact du manque d’eau sur la biodiversité dans son ensemble, en plaine en montagne et sur le littoral, chacun peut à son niveau, aider les petits animaux à s’hydrater. Une action simple qui peut notamment profiter aux hérissons des jardins.

Réduire le temps de sa douche, ne pas laver sa voiture, colmater les fuites… des actions qui vont permettre de réduire les dépenses en eau, mais lorsque tout est désespérément sec, dans un environnement fragile et à un moment clé ou la reproduction est essentielle pour la survie des espèces, quelles sont les solutions ?

Pour le naturologue Joseph Hiard : "nous pouvons tous agir à notre niveau en créant de petits points d’eau destinés à la petite faune. C’est simple et ça coûte très peu. On place au niveau du sol une coupelle, genre dessous de pot. Il faut qu’elle soit peu profonde pour éviter la noyade. Les insectes, reptiles et les petits mammifères vont en profiter. Et notamment le hérisson des jardins, l’ami des jardiniers qui est actuellement en pleine reproduction. Une fois le réservoir installé, il faut glisser dedans un bout de bois stable, qui permettra aux petites espèces de ressortir lorsque le niveau va baisser. Dernier conseil, pour que ce soit très efficace, il faut le placer à l’abri du vent et si possible éloignés de cachettes pour les prédateurs. Pour les oiseaux, un placement en hauteur évite ce problème. Enfin pour éviter que ce réservoir devienne un nid à moustique, il faut changer l’eau tous les jours".

Rappelons que le hérisson, est l’ami du jardinier, vorace de tous ceux qui ravagent les potagers comme les limaces ou les escargots. Depuis 1981 le hérisson d’Europe est une espèce protégée, qui bénéficie d’un statut de protection réglementé, ainsi sa destruction, sa mutilation, ou encore sa capture et sa vente sont interdit par la loi.

Très bon article de Véronique Parayre de l’Indépendant